J’oscille beaucoup entre plusieurs émotions quand il s’agit du climat. Évidemment, les phénomènes extérieurs influent beaucoup sur les émotions et impactent donc aussi ce que je ressens vis à vis du climat. Mais je peux être très en colère, vis à vis du gouvernement, des grandes entreprises, des deux générations précédentes etc… surtout quand l’actualité s’y prête ou que j’entends des absurdités. Souvent ça accentue ma détermination à agir et à garder espoir. Et puis parfois, je suis extrêmement anxieuse, triste et sans espoir qu’on réussisse à sauver quoi que ce soit. Ça donne envie de baisser les bras. Heureusement, je me reprends toujours… mais quand l’angoisse est là c’est parfois difficile de ne pas penser à autre chose, et ensuite c’est le cercle vicieux ! L’animatrice de la fresque du climat que j’avais rencontrée avait parlé des étapes du deuil dans notre relation émotionnelle à la crise climatique, et je trouve que ça représente bien ce qu’on peut ressentir, avec les « ascenseurs émotionnels » qui vont avec. Heureusement, de savoir qu’on n’est pas seul(e)s et que d’autres agissent, ça aide à retrouver espoir.