Une forte anxiété sur le monde dans lequel va grandit mon fils.

Découverte de la collapsologie avant la crise sanitaire, première claque... J'ai mis mes lectures en pause quelques mois, ça ne me faisait pas du bien. J'en ai profité pour agir sur autre chose de "palpable' aussi autour de moi, l'exclusion des sans abris. En toile de fonds, la réflexion sur le projet d'enfant, ou de ne pas en avoir. Plus tard, pendant ma grossesse, je me mets à avoir de gros moments flips, jusqu'à dire à mon compagnon (à 8 mois de grossesse) : "mais qu'est-ce qu'on a fait? dans quel monde va vivre notre enfant?". Notre fils nait. On connait un été de feu, des incendies terribles, et un sentiment d'impuissance m'envahit. Je suis tétanisée. Et je me décide à rejoindre TFTP. Du concret.De là, un cercle vertueux de l'action se dessine : je lis, beaucoup. Je flippe toujours, mais je commence à agir. Je quitte mon job et me forme quelques mois plus tard au développement durable pour être alignée. Je fais de nombreux ateliers et fresques pour apprendre, comprendre, être capable de sensibiliser. Je lis aussi "Petit manuel de sur-vie pour éco-anxieux".Je prends conscience que l'action, et le lien social, sont essentiels pour combattre mon éco-anxiété, tout comme mon choix de "verdissement" de mon métier.

Mélodie

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